Le jour où je me suis faite enlever par des extraterrestres - [RP Libre]

Le coucher de soleil.

Un nirvana orangé, camaïeu de nuances éparses qui se fondaient et se séparaient dans un spectacle si beau à l'oeil humain, mélange imperceptible de lumière, tel un halo divin qui enveloppait la terre de sa douce et si familière chaleur. Le spectacle de l'Etoile qui quittait la Terre, la délaissait dans la fraîcheur douce de l'été pour y revenir s'y attarder le lendemain, quelques heures, un infime instant, le temps de l'humain. Et ma peau de la couleur du ciel dans la nuit luisait, renvoyant à l'étoile ses rayons, dans un amour sans fin et infini. Et mes yeux ambrés pleuraient, car n'y avait-il pas dans l'adoration de la lumière un amour sans bornes pour le divin ?

Malheur qu'était-ce que cette histoire sans fin qui se répétait depuis la nuit des temps, alors que tu me regagnais liberté tant aimée, chérie et adulée par ma personne pour des années infinies où j'avais tant rêvé de toi, où j'avais songé que tu m'emmènes au firnament et à la croisée des chemins ? Qu'était-ce donc que ce si doux sentiment, à l'instant où je te voyais dans tes plus beaux apparats, dans ce champ où la nature était domptée par l'homme, faisant luire les épis de blés tels de magnifiques joyaux ? La joie sans doute, au moment où je te redécouvrais enfin, où l'air si pur de la Terre que j'aimais tant avait cette senteur si particulière et si inexplicable, ineffable et douce, parfum d'enfance, et que le vent se glissait dans ma nuque, dans mes cheveux, dans mes mains et sur mon corps tout entier pour m'habiter enfin, dans la jouissance que tout être peut ressentir en retrouvant sa liberté.

Et c'est sans doute à ce moment unique que j'eus pleuré, alors que la liberté filait entre mes doigts pour entrer en moi, habiter tout mon être, jusqu'à pénétrer mon âme pour ne plus jamais en sortir, comme si j'avais retrouvé une partie de moi-même que j'avais abandonné lors d'un autre coucher de soleil, dans un autre monde.

Retirant mes chaussures, je marchai pieds nus dans ce monde nouveau qui semblait m'appartenir, m'enfuyant entre les plantes, courant de toutes mes forces loin, comme pour m'enfuir, sentant l'imagination m'emporter loin de ce monde, un instant unique ou je pouvais être moi-même, un peu moins elle et plus moi, et que je partais, loin de vous tous, loin des autres, sentant l'adrénaline couler dans mes veines, devenant mon sang, se fondant avec pour lui faire l'amour alors que sans doute, tout disparaissait et devenait flou, sans doute, tout réapparaissait et se mélangeait dans mon esprit agité, qui avait été agité par toutes ces années de bruit quand le silence n'avait jamais empli mon esprit comme il le faisait maintenant, et pourtant mon coeur battait à tout rompre, explosant dans mes tympans, alors qu'elle envahissait mes sens encore et encore.

Sans doute avais-je écrit ici une Ode à la Liberté, sans doute n'avais-je jamais oublié ce concept qui allait de pair avec notre nature, sans doute avais-je envie d'elle passionnément et tendrement, sans doute la désirais-je plus que tout. Sans doute l'avais-je adulée, adorée, l'avais-je entrevue se draper de folie dans mes fantasmes les plus fous. Sans doute avais-je eu son corps en mémoire, et mon âme n'avait cesse de vouloir la parcourir, de vouloir la posséder dans un élan si primitif que je m'en étonnais, dans un élan qui suscitait en moi un amour infini pour les autres, pour ce monde si beau, tant humain.

Et les larmes me venaient aux yeux alors que je tombais sur le sol et que la vie s'échappait de mon corps, et que le vent qui fouettait les épis et les tournesols me caressait le visage, à moi, éternelle amoureuse de la Liberté, éternellement attirée par le compliqué.

J'en venais à vouloir m'échapper d'ici pour mieux aimer tout cela, à me détester moi-même de ne pas être plus humaine, plus gentille, plus parfaite, sans doute, devenir le soleil et réchauffer les âmes des amoureux de la liberté, des amants de celle que j'avais tant aimé.

J'en venais à vouloir me faire enlever par des extraterrestres.

Le ciel rougeoyant, les champs brunis par la sécheresse récente, constellé de quelques taches vertes se propageant timidement grâce aux légères averses qui nous ont fait l'honneur de leurs retours, une sensation de flottement suivi de près par la chute.

Je rouvrais soudainement les yeux dans un léger sursaut comme si je me réveillais d'un cauchemar. En me relevant péniblement je reprenait petit à petit conscience du décor qui m'entourait. Je me situais dans les champs qui bordaient Thoullis. Comment suis-je arrivé ici déjà ? Bof, ça va me revenir (comment ça, un raccourcie scénaristique ?). Il semblerait que je viens de sortir d'une de ces fameuses projections spontanée. C'est étrange, cette fois je n'avais rien vu venir, il y avait longtemps que ça ne m'était plus arrivé.

Tout époussetant les vêtements et mes membres je balayais les alentours du regard pour remarquer que la nuit n'allait plus tarder à tomber. Il serait donc préférable que je rentre à l'académie je suppose. Pourtant, je n'étais pas particulièrement pressé je dois dire. La scène qui se jouait devant moi était tout de même plaisante à voir ainsi que la tranquillité. J'aurais presque été tenté de mettre un peu de musique histoire de me motiver à prendre le chemin du retour, mais je me ravissais rapidement considérant qu'il serait criminel de rompre cette tranquillité. P !nk devra attendre que je sois en ville pour me susurrer des mélodies à l'oreille.

Tandis que je rebroussais tranquillement mon chemin rompant le silence par le seul bruit de mes pas sur la terre battue il me semblait percevoir comme de discrets sanglots. C'est en jetant un coup d'œil tout autour de moi que je finissais par en trouver la source. Il s'agissait d'une personne au milieu des tournesols qui semblait abattu pour je ne sais quelle raison. Ce n'était sans aucun doute pas mes affaires certes, mais je ne peux décemment pas rester indifférente à ce genre de spectacle. Je n'irai pas jusqu'à dire que je me sente particulièrement concernée par la détresse des autres. Est-ce de la curiosité mal placé alors ? Peut-être … L'altruisme ? Ne soyez pas ridicule. L'hypothèse la plus crédible est certainement la solidarité féminine tout simplement. Féminazie le retour !

Bref je m'approchais suffisamment de cette inconnue pour être audible tout en conservant néanmoins une petite distance d'un mètre par respect pour son espace vital

_ Quelque chose ne va pas ? Hum …Question idiote… Vous avez besoin d'aide ?

_ Quelque chose ne va pas ? Hum …Question idiote… Vous avez besoin d'aide ?

Non, je n'avais aucunement besoin d'aide pour voir à quel point la Terre était sublime, si belle, si douce. Et je n'avais besoin d'aucune aide pour apercevoir l'individu, alors que la chaleur de la vie caressait ma peau, et qu'elle se tournait, mes larmes s'évaporant dans les alizés, emplie d'un amour sans bornes pour l'humanité, et que ses yeux papillonnaient sous la lumière du soleil qui transformait l'ambre de ses yeux en un joyau.

Non, je n'avais aucunement besoin d'aide pour d'ailleurs voir que la jeune femme en face de moi m'était infiniment semblable, de par la couleur de ses cheveux ou simplement sa présence ici, alors, essuyant mes larmes doucement, je ne pus montrer autre chose qu'un doux sourire, qui naissait sur mon visage telle une fleur en pleine éclosion, laissant à cette inconnue le temps de voir tout ce que je pouvais ressentir, en un éclat, le temps d'entrevoir tout le bien que j'avais ressenti en évacuant la pression d'années de dure souffrance entre quatre murs.

"Non...ce n'est rien, merci de t'en inquiéter. J'ai juste trouvé ce spectacle magnifique."

Ne l'était-il pas, après tout ? N'était donc pas la nature un spectacle infiniment divin et qui ne pouvait qu'être apprécié par un spectateur aussi insignifiant que l'humain, en cela que la nature même de l'humain était aussi divine ? N'y avait-il pas en l'humain l'amour d'un créateur, non pas le Créateur, mais celui que lui-même était ?

Et sans aucun doute, que ce n'était pas mes pensées, mais celles d'une autre, qui voyait en sa mémoire des millions de couleurs, et entrevoyait en son coeur la douce mélodie du souvenir lointain. Ce n'était aucunement moi, moi j'étais l'autre, et elle l'un. Mais nous étions entremêlées par la magie d'un univers si doux. Pourtant, j'en revenais à mon interlocutrice, me montrant cette fois-ci différente encore, kaléidoscope d'une personnalité si changeante et plaisante, comme reprenant vie.

"Y'a des fois où la beauté du monde, ça te pend aux tripes. Faut savoir pleurer pour se nettoyer l'âme d'un spectacle aussi beau, j'aurais peur que mon âme aussi sale s'éclabousse d'un souvenir pareil."

A ce stade là, je pouvais déjà me présenter à la dame. Fallait dire qu'il n'y avait aucune autre école dans ce bled pourri, alors j'pouvais supposer vu son âge avec plus ou moins d'exactitude qu'elle était aussi à Tsuki. Putain de mauvais goût de foutre ses gosses là.

"Moi, c'est Isa'. Enfin, Isaïah, mais tu peux dire Isa', ou si t'es inspirée trouve moi un blaz' que j'porterai avec plus ou moins de fierté. Et ça se dit IZAYAH, j'y tiens, pas Issa ou j'sais pas encore quelle bêtise insidieuse qu'on m'a déjà faite en prononçant mon appellation. Et toi, c'quoi ta malédiction de naissance ? Vu que j'imagine que t'es également à la cochonnerie qu'on appelle Tsuki, vu ton âge et ta tête."

Les gens avaient trop d'audace en général en ce qui concernait mon nom. Et puis, vu l'accent français que la dame avait, elle pourrait pas se plaindre si elle prononçait mal mon prénom par la suite et que je la reprenais dessus. Mais cela dit, délit de faciès, Mademoiselle avait vraiment une tête à pouvoirs. En même temps, tous les enfants à pouvoirs avaient un certain style vestimentaire, des cheveux colorés type Stabilo pour faire comprendre que c'était eux les protagonistes de l'histoire aux sales cons qui regardaient et un caractère plus ou moins merdique. En clair, de vrais héros. Ou pas, de temps en temps on avait les méchants du game. Un peu comme moi, mais en trois fois plus stylé.

Et j'avais pas tort, j'veux dire son style était carrément passable, même moi j'étais en pantalon large à chaînes avec des docs et des cheveux violets, mais en bonus elle avait un p'tit truc...un truc pas comme les autres, du swag quoi. Du swag, du style, un p'tit truc dans la démarche qui la faisait se démarquer du lot.

"Non...ce n'est rien, merci de t'en inquiéter. J'ai juste trouvé ce spectacle magnifique."

Et merde je suis tombé sur une poétique fleur bleue. Je n'aurais pas du tout crus vu son style, que j'adore au passage. Je notais intérieurement qu'il faudra vraiment qu'on fasse les magasins ensemble.

"Y'a des fois où la beauté du monde, ça te pend aux tripes. Faut savoir pleurer pour se nettoyer l'âme d'un spectacle aussi beau, j'aurais peur que mon âme aussi sale s'éclabousse d'un souvenir pareil."

Okayyyyy … Même si j'apprécie le regain de dynamisme ses paroles me rappellent le discours d'un mec qui a essayé de me draguer une fois en se la jouant romantique. Dommage pour lui, les artistes tourmentés ça n'a jamais été mon truc … vous le sentez le malaise ? Dans ces moments-là est-ce que je ne devrais pas tenter de m'éloigner subtilement pour au final m'éclipser en mode ninja ? Ha non c'est vrai je ne peux pas c'est moi qui ai engagé la conversation et le premier contact. Je ne laissais donc rien paraître et me contentais d'écouter la suite silencieusement.

"Moi, c'est Isa'. Enfin, Isaïah, mais tu peux dire Isa', ou si t'es inspirée trouve moi un blaz' que j'porterai avec plus ou moins de fierté. Et ça se dit IZAYAH, j'y tiens, pas Issa ou j'sais pas encore quelle bêtise insidieuse qu'on m'a déjà faite en prononçant mon appellation. Et toi, c'quoi ta malédiction de naissance ? Vu que j'imagine que t'es également à la cochonnerie qu'on appelle Tsuki, vu ton âge et ta tête."

Bon de toute évidence cette fille change aussi vite de personnalité que Harvey Weinstein n'ouvre sa braguette. Qu'à cela ne tienne, au point où on en est autant continué sur ça lancée.

_ Arf mon pouvoir n'a rien de très intéressant ni de remarquable … à part m'évanouir en publique c'est tout ce que les gens peuvent test. La projection Astrale tu connais ? Pour le surnom, là comme ça à froid je n'ai pas encore d'idée mais t'inquiète pas ça va venir …Moi c'est Laura ravie de te connaître.

Puisqu'elle vient de l'académie aussi et qu'on doit être à peu près dans la même tranche d'âge il me vint une idée que je soumettais rapidement avec un grande spontanéité couplé d'une certaine nonchalance qui m'est propre.

_ Tu sais quoi ? Ça te tente qu'on aille faire plus ample connaissance dans un bar autour d'une bonne bière pour commencer en se plaignant de ce monde de merde et de la société comme toute bonne personne qui se respecte histoire de te remettre d'aplomb ? … Au cas où tu n'aurais pas encore remarqué, oui je suis française.

J'ajoutais même sur le ton de la plaisanterie cette fois.

_ Et si t'es sage c'est peut-être pas interdit qu'on se batte avec des mecs un peu trop relous …

Bon elle avait l'air de penser que j'étais complètement barrée mais NIQUE TA MERE TU ME DERANGEAIS DANS MA CONTEMPLATION DE L'UNIVERS ET TU CROYAIS QUE J'ALLAIS TE GOBER LES BOULES ? Oops pardon c'est sorti tout seul, mais j'en ai marre aussi là starfoullah quand j'suis sympa on m'regarde comme une bête de foire et quand j'suis méchante j'me fais cataloguer Bad Girl TM.

"Arf mon pouvoir n'a rien de très intéressant ni de remarquable … à part m'évanouir en publique c'est tout ce que les gens peuvent test. La projection Astrale tu connais ? Pour le surnom, là comme ça à froid je n'ai pas encore d'idée mais t'inquiète pas ça va venir …Moi c'est Laura ravie de te connaître."

Ouais j'connaissais mais c'était un truc hyper schlag ça, tu pouvais te balader partout sauf que ton corps était vulnérable moi aussi j'avais vu Buffy contre les vampires et Charmed hein faut pas croire j'étais une femme cultivée. Enfin bref me relevant et époussetant mon futal qui puait une classe non dissimulée et de toute façon non dissimulable, j'avais clairement un swag hors du commun j'étais Odd dans Code Lyoko quoi. Enfin bon, Laura, c'était funky comme blaz', pas celui que j'aurais donné à mes gosses (j'leur aurais sûrement donné comme nom enfant 1 et enfant 2 pour des questions évidentes de praticité) du coup j'lui tendis ma superbe mano pour un high five témoignant de ma bro attitude. J'étais une personne SRAB.

"Tu sais quoi ? Ça te tente qu'on aille faire plus ample connaissance dans un bar autour d'une bonne bière pour commencer en se plaignant de ce monde de merde et de la société comme toute bonne personne qui se respecte histoire de te remettre d'aplomb ? … Au cas où tu n'aurais pas encore remarqué, oui je suis française."

J'étais tombée sur une représentante du peuple le plus chiant, le plus râleur, le plus raciste et le plus swag de toute la planète. Franchement ça commençait tellement bien j'en pleurais. J'AVAIS CONNU SI PEU DE FRANCAIS COOL BANDE D'ENFOIRES. Les animes ça mentait sur la France en vrai c'était sale et dégueulasse, j'y avais personnellement jamais été mais celle qui écrit cette merde si et elle donne légitimement son avis MP Discord pour tout débat sur à quel point c'est de la daube.

Et si t'es sage c'est peut-être pas interdit qu'on se batte avec des mecs un peu trop relous …

Là ça me parlait. Là le programme était funky. Là j'étais intéressée. J'croyais me retrouver dans un anime de pêche, genre elle avait ferré le Boops Boops que j'étais. Oui, c'était un vrai poisson. Oui, allez voir sur Wikipédia. Dans le même genre il y a Wahoo et Slippery Dick, choose your fighter bitch. Bref donc on en revient à la lueur dans mes yeux (ou était-ce l'esprit de la Chute Libre, personne ne le saura jamais) et du coup j'acquiesçai de l'air de la grande philosophe que j'étais, c'est à dire de l'air de l'illuminée sauvage que j'étais en réalité.

"Comment ça "une" bonne bière ? J'croyais que ta peuplade aimait la vinasse, viens on va se bourrer relativement la gueule en parlant de nos vies de merde et d'à quel point l'anarchie c'est tellement mieux avant de niquer deux trois frotteurs dans la rue pour un fun maximal. Nique sa mère les conventions quoi, pourquoi t'es aussi polie ça m'gêne allez viens copine."

Et d'ailleurs j'commençais déjà à marcher vers la sortie de cet enfer jaune qu'était ce spectacle sublime parce qu'on ne va pas se le cacher la bière n'allait pas arriver par magie dans notre gorge j'avais déjà essayé et j'étais super déçue de voir que ça ne marchait absolument pas j'avais un seum inimaginable. Trop la lose quoi, et nous on était des losers ? NON. On était des gens respectables et mes docs avec des lacets (verts, roses et violets pour ceux qui connaissent les significations soit l'élite de la nation) le montrait clairement. Enfin, ça montrait surtout que tous les FAF me tomberaient dessus mais nique sa mère le monde est une prison et notre réalité un mensonge, n'est-ce pas ?

Visiblement ma proposition avait bien emballé ma camarade. Tellement qu'elle se releva et repartait direct en ville.


"Comment ça "une" bonne bière ? J'croyais que ta peuplade aimait la vinasse, viens on va se bourrer relativement la gueule en parlant de nos vies de merde et d'à quel point l'anarchie c'est tellement mieux avant de niquer deux trois frotteurs dans la rue pour un fun maximal. Nique sa mère les conventions quoi, pourquoi t'es aussi polie ça m'gêne allez viens copine."

Je lui emboîtais donc le pas en lui répondant avec un large sourire aux lèvres

_ J'ai bien précisé « pour commencer » j'ai bien l'intention d'enchaîner sur le cognac juste pour la nostalgie de mon terroir ! Tu connais des bars sympas ou on les tests tous ?

Bon je n'ai pas répondu à sa dernière parce que … franchement qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ? Je ne vais pas jurer comme un charretier d'un seul coup juste pour me faire bien voir.

Bref, maintenant que les civilités étaient faites on pouvait enchaîner sur autre chose. Il me semble que je devais lui trouver un surnom. Le premier qui me venait en tête allez savoir pourquoi était Bérengère mais … après réflexion je ne suis pas sûr que ce soit vraiment adapté à sa personne. Et pourquoi pas Catherina ou Sandy comme les ouragans. Ou alors un truc un peu plus proche de son nom d'origine … Zaza ? Zouzou ? Zazouille ? A tiens j'ai une idée.

_ Ah ben tiens puisque tu parles de politesse qu'est-ce que tu dis de Zazou pour ton surnom ? Comme le piaf dans le roi lion ! Ah moins que tu ne préfères Bérengère.

Je n'ai jamais su ce que c'était comme oiseau d'ailleurs ce truc ? Un toucan ou un Calao peut être … mais qu'est-ce qu'il fouetterait dans la savane ?

Soudainement je viens de me rendre d'un petit bémol dans ce plan pourtant si parfait et prometteur.


_ J'espère qu'il ne demande pas la carte d'identité parce que je ne suis pas encore majeur.

Quoique jusqu'à présent j'ai toujours eu de la chance sur ce terrain-là. Soit les serveurs n'étaient pas chiants soit je faisais suffisamment plus que mon âge.

_ Au fait tu ne m'as pas dit quel était ton pouvoir à toi.