Avez-vous lu mon histoire ? [LIBRE]

On ne peut pas dire que c'était extrêmement bien indiqué, cette entrée... se dit la jeune femme en tirant ses valises activement.
Elle vérifiait assez souvent que Hélène s'en sortait avec ses affaires, même si elle en avait largement moins que Caitlyn. Il faut dire qu'elle avait beaucoup de choses inutiles, à commencer par une valise entièrement remplie de peluches. Il y avait Vénus, un petit tigre blanc de 8 ans, Erika, son renard roux assis de 6 ans, Pandi (original, non ?), un panda tout doux qui mange une branche de bambou de 7 ans, Totoro qui a 4 ans, Bobots, un petit robot en simili cuir qui fait toujours la tête qui a 7 ans aussi, Scooby-Doo qui est le plus jeune qui a 3 ans. En fait, il y en avait plein d'autres, mais Caitlyn se disait que ce n'était pas juste de simplement penser à elles sans les laisser respirer un peu. Elle était assez pressée à l'idée de pouvoir leur attribuer chacune leur place sur son nouveau lit qui avait intérêt à être confortable.
Hormis cette valise, elle avait ses vêtements, ses consoles, ses livres, et ses chaussures. Elle n'en avait pas beaucoup, de paires, mais elles étaient toutes assez imposantes, ce qui justifiait la taille du sac dans lequel elles étaient rangées. En fait, elle aurait pu y aller avec une remorque, ç'aurait été plus simple. Caitlyn pensait alors à investir. Heureusement, elle avait été intelligente cette fois : elle avait mis sa plus grosse paire de chaussures sur elle, une superbe paire de cuissardes noires en cuir clouté sur le côté (elles lui avaient coûté les yeux de la tête en vérité). Elle était très fière du style que ça lui donnait, un côté un peu salope, mais pas si osée... Si en fait. Elle était véritablement habillée comme une shagasse ; d'ailleurs, Hélène le lui avait assez reproché comme ça dans le train. Il faut dire que mettre un short en jean déchiré noir surplombé d'un t-shirt en mailles métallisées qui laissait apparents tout le haut de son corps et son soutien-gorge (noir, opaque) avec des cuissardes n'était peut-être pas la meilleure tenue à arborer pour une arrivée dans un pensionnat. Qui plus est, elle ne pouvait pas se permettre d'être renvoyée, à la fois pour son père, et pour Hélène. Dans tous les cas, c'était chose faite. Elle n'avait pas à en rougir, si elle était bonnasse, elle n'y pouvait rien. Peut-être ça lui permettrait de catégoriser rapidement les lourdingues et les gens polis.
Le bruit de ses talons sur le pavé lui était agréable aux oreilles, quand elle ne manquait pas de se le prendre dans les dents à de nombreuses reprises. C'était assez paradoxal pour une sorte de femme-chat de perdre l'équilibre, non ? Elle, elle trouvait ça vachement drôle, CHAt-ement drôle même. Elle se mit à rire toute seule puis se tourna vers Hélène.
La jeune femme se rendit compte qu'elle n'avait même pas sourcillé à l'idée d'entrer dans cette académie. En général, les gens sont un peu stressés, elle se doutait de celui de Hélène. Mais Caitlyn n'en ressentait pas le moindre. Bien au contraire. Elle était soulagée d'être prise en main, sans être séparée de sa petite sœur. Elles deviendraient peut-être vraiment des héroïnes un jour grâce à cette école. Elle s'arrêta brièvement et empoigna la petite enceinte qui était dans la poche avant de son sac à main qui était dans son sac à dos de voyage (oui). Rapidement, ses doigts fins l'allumèrent et elle y raccorda en BLOUTOUF son téléphone pour mettre un super morceau de Queen qu'elle trouvait vraiment adapté à la situation. Et elle reprit la marche.

<< - Allez, Hélène, chante avec moi ! When love breaks up... When the dawn light wakes up... A NEW LIFE IS BOOOOOOOOOORN ! Somehow I have to make this final breakthru... NOW ! >>

Elle se mit à imiter la voix de Freddie Mercury, et même si ce n'était pas très ressemblant, sa voix rocksait bien ; elle avait toujours été bonne chanteuse, un cadeau de sa mère. D'un geste de la main un peu étrange, elle chassa des pensées malheureuses qui auraient pu lui revenir. Elle fit signe à Hélène de la suivre avec un grand sourire au "NOW" guttural qu'elle avait lâché avant que le TUTUTUTUTU ne commence, comme pour prévenir ses éventuels coups de stress. Elles étaient presque au niveau du portail, alors elles pouvaient bien se lâcher encore un peu avant d'entrer.
Au loin, Caitlyn remarqua un étrange gus planté comme un idiot devant la grille, fermée apparemment, qui déclara pour elle ne savait qui qu'il comptait entrer.
Pourquoi il annonce qu'il va rentrer alors qu'il nous a même pas remarqué cui'-là? Il est con ou bien ?
Ça ne l'empêchait pas de chanter, quoique l'allure du jeune homme la perturba légèrement. Quoi qu'il en soit, elle ne put s'empêcher de mater son boule un coup sans oublier la chanson.
Mh, beau p'tit cul.
Elle ne le quitta pas réellement des yeux, il n'avait pas l'air d'un gars esseulé dans son monde de solitude, mais s'il était un nouvel élève comme elles (elle le devinait à ses affaires), ils auraient l'air moins con en débarquant tous ensemble dans ce nouveau bahut. Elle fit signe du regard à Hélène de regarder ce gugus aussi, attendant son avis.
Au moins, elle verrait quel genre de gens il y va y avoir là-bas.

HRP:

« Tu crois qu'on est arrivées hors des heures d'ouverture ? Tu penses qu'on aura la poisse dès le premier jour ? » adressa doucement Hélène à Caitlyn, une mine mélangeant l'inquiétude et l'angoisse.
Sa grande sœur lui répondit non de la tête en la regardant brièvement, remarquant l'arrêt sur image que l'individu de type masculin avait marqué pour les reluquer de haut en bas. Elle n'eut qu'à peine le temps de remarquer une nouvelle venue s'approcher d'elles qu'elle vit que le gars qu'elle matait sans indiscrétion s'approchait d'elles, sans retenir une remarque déplacée sur leurs cheveux à laquelle Caitlyn se fit une joie de répondre avec un bon gros doigt d'honneur des familles. Il était d'autant plus cool que ses ongles étaient fait en gel noir pailletés. Oui, elle payait une fortune pour eux, mais au moins, elle ne perdait pas de temps à se faire les ongles elle-même et ses mains restaient jolies et présentables.

« Fais gaffe Hélène, y a le bg bizarre qui s'approche de nous, arrête de mater son cul » fit-elle en se retenant de rire tant sa vacherie l'amusait.

Son intérêt pour le bonhomme en question était déjà tombé près du zéro, elle l'avait catégorisé chez les lourdingues. Mais le simple fait d'évoquer une éventuelle carrière de super-héros amusa la jeune femme qui le laissa déblatérer ses conneries sans piper mot. Elle observa la nouvelle venue aux cheveux violets -qu'elle trouvait super cools- et la réaction de Hélène.
Allan alors. Mh, ça faisait un peu glandu américain comme prénom, mais il n'avait pas l'air de se prendre pour de la merde ce gus. Ou alors ça faisait penser à Francis Lalanne... Elle ne savait qu'en penser. Caitlyn lui sourit en hochant la tête, un sourcil arqué. Elle s'amusait des gens un peu décalés, mais celui-là battait tous les records. Il voulait en plus de ça être le boss. Non, c'était Caitlyn qui pilotait d'habitude. Autant au lit, elle n'aurait rien dit, mais il parlait tout de même de leur carrière d'héroïnes à Hélène et elle. Pourquoi il serait le boss ? La musique de Caitlyn tournait toujours, mais elle avait arrêté de chanter pour observer le bonhomme. Il était... particulier, surtout de près. Elle s'assura de prendre la parole en premier après avoir rapidement réfléchi, ce qui lui était inhabituel. ON PRÉFÈRE FONCER AVANT DE RÉFLÉCHIR COMME SES ANCÊTRES DE LA LUMIÈRE BAM. Elle sentait qu'il ne la laisserait pas tout piloter, ici comme au reste, alors il lui fallait faire des compromis. Le baiserait-elle ? Ne le baiserait-elle pas ? Mh, là n'était pas la question, mais l'idée lui traversait l'esprit, après tout, elle ne lui demandait pas de briller par son intelligence. Son égo lui dictait de ne pas se laisser dominer par ce parfait inconnu qui ne l'était plus réellement, quoique l'idée pouvait être intéressante en d'autres temps. On parlait de leur futur de sauveuses incroyablement acclamées et reconnues après tout ! Laissons les plaisirs de la chair de côté, Hélène l'aurait engueulée pour ça.

« Ça roule bébé, moi c'est Caitlyn, elle c'est Hélène et elle... Je ne sais pas, quelle impolitesse ! Mais bienvenue dans cette galère, je suppose tu viens à Tsuki aussi, non ? J'adore tes cheveux. Moi je suis partante pour être Force Rose, on vient pour être des super-héros avec ma frangine, mais pourquoi tu serais le patron ? Parce que tu es le seul bonhomme ? Moi je pense on devrait innover, y a pas de leader. Ou alors on décide après, ou on le joue au Shifumi, c'est pas mal comme méthode d'élection, finis les diktats sociétaux. On est là pour sauver le monde, pas pour l'imiter. Mais avant, il faut voir si tout le monde est OK. Vous en pensez quoi les filles ? »

Elle aligna sa tirade digne des plus grands dramaturges tels que Racine ou Corneille en balayant du regard les trois personnes adjacentes. Sa main serra celle de la demoiselle aux cheveux violets avec beaucoup d'amitié et des gestes grandiloquents accompagnaient ses propos tandis qu'elle finit par faire un clin d’œil à sa chère Hélène avec un grand sourire en croisant les bras. Oui, Caitlyn était très fière, elle devait faire grande impression. C'est ce qu'on demande aux héros, non ? Et oui, Caitlyn prenait énormément de plaisir à rencontrer des gens de manière si ... peu orthodoxe. Elle avait beau trouvé que ce mec pouvait être un parfait trou du cul, elle s'amusait. Et ça, c'était peut-être la meilleure chose qui pouvait lui arriver en débarquant à Tsuki : dire des conneries qui lui étaient pourtant si sérieuses. Elle éteint sa musique et remarqua à l'instant qu'une super chanson émanait du "Allan" (si cela peut être vu comme une nouvelle espèce).
Mh, intéressant. Une JBL Go grandeur nature et donc moins portable.
Sans ménagement, elle se mit à se dandiner en rythme sans honte, il le faisait bien lui, il faut dire que la musique était vraiment cool, pour pas dire que c'était un classique. Le langage corporel. Le langage corporel veut tout dire. Caitlyn était totalement gonflée à bloc. Il lui en fallait si peu. Elle espérait ne pas agacer Hélène, peut-être même lui décrocher un sourire et la rassurer.

HRP:

Alors la nouvelle s'appelait Laura. Encore une française. Elle avait eu l'occasion d'apprendre deux ou trois mots de leur langue grâce à Hélène. C'était une langue vachement compliqué en vrai, ils s'emmerdent pour plein de merdes ces français, mais c'est tellement joli. Elle pensa particulièrement au mot choucroute ou au mot paléographie. Ah... Si agréable à son oreille. Elle suivait l'action avec un grand sourire tout en continuant de danser en rythme. Son discours était prononcé, la République est en marche. Mais voilà que l'oppresseur blanc semblait triste dans ces mots. Pourquoi faire partie d'un groupe seul ? On dirait le début d'un mauvais film d'horreur là quand même. Et puis, elle n'avait pas eu envie de l'exclure, ça n'était pas son genre. Et si c'est ce qu'il avait compris, Caitlyn se décevait. Il pouvait être un peu genre leur mascotte. Mr. Allan et son petit cul se dirigèrent vers le portail pendant que Caitlyn resta silencieuse : c'était un cas délicat, il lui fallait le recruter à nouveau comme il les avait recrutées ! Elles ne pouvaient pas sauver le monde à trois, les quatre fantastiques, ils sont quatre ! En voilà un argument, quel génie cette Caitlyn, c'est l'effet "barbapapa" ça... Elle prit tout son barda et se précipita après Allan en tentant de le chopper par la bite l'épaule.

<< Bah nan, Allan, tu dois rester avec nous, y a juste pas de boss, c'est plus sympa, comme ça, on brille tous et personne ne fait de l'ombre à un autre. Les Quatre Fantastiques, ils sont quatre ! Alors, tu dois rester avec nous, ce serait plus cool ! Notre groupe sans toi se casse un peu, c'est toi qui nous as recruté en quelques sortes. L'oppresseur se satisfait de voir ainsi notre rupture se faire. Nous devons être unis, et pour le monde, et pour entrer dans cette nouvelle école. Bon, c'est vrai, au début, t'avais l'air vachement sous l'emprise de stup' ou pas très poli pour nos cheveux, hein, mais au-delà de ça, t'as l'air sympatico-sympathique. Alors, hormis notre super-carrière, on pourrait peut-être devenir pote aussi, genre, je pense pas que l'une de nous ne veuille te laisser tout seul. C'est pas de la pitié ou quoi, je me dis qu'on peut bien s'entendre, en connaissant à peine notre nom, on a décidé de faire un groupe, ça serait dommage d'en rester là. Je pense qu'on devrait rester tous ensemble. Et peut-être faire connaissance, comme des gens civilisés. Non ? Qu'est-ce que t'en penses ? Je suis sûre que ça t'émoustille un petit peu. Je commence, je m'appelle Caitlyn Dodgson, je suis anglaise, j'ai 18 ans, je suis arrivée ici avec Hélène car on s'est fait virer de notre pensionnat parce qu'un mec nous a agressé, c'est une longe histoire. J'aime les chats, les jeux vidéos, les peluches, d'ailleurs mes deux valises sont remplis de ces deux derniers, et j'aime rire avec les gens et chanter. J'aime pas les attention whore sur Twitter, les gens qui aiment pas les chats, les gens qui m'aiment pas et les ratons-laveurs venus de l'espace qui me mettent en retard. Je suis de la maison Émeraude, best maison des trois quand même, sans vous offusquer. Enchantée. D'ailleurs, Allan, je trouve qu'il te faudrait un surnom plus cool dans notre groupe en rapport avec la totalité des couleurs et l'absence de couleur, vu qu'en physique... Bref, je suis pas très forte là-dedans mais t'as compris. Je te fais la bise, comme ça on scelle tout ça, je trouve ça pas mal, Laura l'a fait et c'est cool. Tu sens bon, c'est une bonne chose. >>

Elle fit exactement ce qu'elle venait de dire. Son monologue était débité assez rapidement pour éviter d'être coupée ou d'endormir tout le monde. Caitlyn évita de sourire à pleines dents, ils allaient croire qu'elle voulait les bouffer. La demoiselle se disait d'ailleurs qu'elle avait peut-être rattrapé le tir, elle avait réussi à sympathiser avec Hélène auparavant en montrant simplement son envie d'être avec les gens, alors pourquoi ça ne marchait pas avec ce gugus ? Il avait l'air bizarre au début, mais maintenant, elle était prise de remords. Ainsi, elle espérait avoir réussi son coup. Son regard passa dans celui de Hélène, pour lui demander de la suivre, elle la connaissait, elle saurait où elle veut en venir. Laura avait déjà l'air de son avis sans trop de problèmes, c'est vrai qu'on y pensait peu pour le moment, mais elle avait l'air vachement, Caitlyn will remember. Et puis, ça permettrait d'avoir une bonne cohésion de classe, s'ils étaient dans la même bien sûr. Ou au pire, ça ferait aussi peut-être juste des amis comme elles.

HRP:

Il semblerait que les filles avaient plutôt suivi le jeu de Caitlyn, ce qui la ravissait au plus haut point. Elle se satisfaisait de son super managment dès le premier jour de vie de leur pseudo-groupe. Elle s'en félicitait même. D'ailleurs, l'autre gus semblait avoir pris en affection Hélène. Sans pour autant que cela ne déplaise à Caitlyn, elle veillait quand même au grain ; personne ne pouvait toucher ainsi à sa p'tite soeur. Contenant son plus grand zen, elle fixait le fameux Allan en l'écoutant vaguement. Oh mon dieu, ce qu'il pouvait idiot parfois. Il soule un peu avec sa porte, non ? Quoi ? C'est un portail ?C'pareil, ça se ferme, ça s'ouvre. En plus, il était suffisamment aveugle pour pas avoir vu la loge. Ou alors il l'avait vu, mais tout son cinéma était une habile stratégie pour nous faire aller parler au gardien au premier parce qu'il est en fait timide devant les adultes suite à des traumatismes liés à une enfance difficile en raison de disputes conjugales et du manque d'attention dont il souffrait, d'où le fait qu'il semble très égo"centré" oui. Incroyable, Caitlyn pourrait so much aller en psycho plus tard, si l'entrée se faisait au tirage au sort... Bref. Le gugus semblait s'être accoutumé à son super titre. La jeune femme songeait à leur créer des super badges à l'effigie de leurs surnoms, même si pour le moment, il n'y avait que lui qui en avait officiellement.
Il était temps pour elle de mener à nouveau la danse, oui, parce que sinon le soleil allait finir par se coucher, ils seraient en effet encore plantés là comme des idiots et des monstres de la nuit des ténèbres viendraient les attaquer alors qu'ils n'avaient pas encore entamé leur formation de super-héros. Mh. Elle suivit le mâle blanc cisgenre privilégié en faisant signe aux autres de faire de même. Il se remettait à désespérer de manière théâtrale sur son sort, c'en fut presque drôle après qu'elle s'en fût accoutumée.

<< - Allan, je veux pas te chagriner, mais la loge est juste là, et y a un bonhomme dedans.

Elle lui prit la tête et lui fit pivoter pour s'assurer qu'il regarde bien la cabane du gardien. Soit il était bête, soit il avait besoin de lunettes. Peut-être les deux, sinon. Ainsi, elle se demandait si c'était une réellement une idée lumineuse de lui laisser mener à bien sa mission, à savoir, demander au gardien de nous ouvrir les portes de leur école. Aussi, prit-elle l'initiative et se déplaça-t-elle vers le bonhomme qui feuilletait le dernier Closer Magazine, armé d'un cigare.

- B'jour m'sieur ! Nous sommes quatre nouveaux à l'Académie, vous pourriez nous ouvrir ? Voici ma lettre d'admission au passage.

Elle adressait un sourire charmant à l'homme en uniforme et, pendant sa petite adresse, lui tendait sa fameuse lettre qu'elle avait préalablement cherché dans son sac à main.

- Nous sommes d'ailleurs tous très chargés, alors si vous pouviez nous indiquer le chemin le plus rapide vers le dortoir Emeraude, ce serait parfait.

L'homme un peu bedonnant posait finalement son magazine en soupirant. Il écrasa le bout de son cigare dans un ersatz de cendrier avant de prendre une profonde respiration.

- J'ai l'air d'un guide touristique ? Si vous voulez rentrer, faut montrer les papiers. Je ferme bientôt, c'est la pause vous comprenez ? Allez, filez.

Il ferma le rideau brutalement, laissant Caitlyn légèrement pantoise. Il leur avait à demi-mot sommé d'aller se faire voir. Elle se retourna vers ses camarades, l'air méchamment agacé.

- Bon, soit on déboîte le gardien et sa boîte à chaussures, soit on déboîte le portail.

Mama mia, here we go again.

HRP: