[Mission] And I sat alone in bed till the morning
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[Mission] And I sat alone in bed till the morning
Encore une journée bien rempli. Chargé de cours à suivre, d'exercice à exécuter, de nouvelles notions à assimiler, de nouvelles personnes à connaitre et de nouvelles situations à comprendre. Comme disait une vieille amie à moi
« Et ben vivement ce soir qu'on se couche ! »
Le soir, après les heures d'études et le dîner vint mon moment de liberté dont j'allais me faire une joie de profiter. En faisant ma toilette avant d'aller me glisser sous ma couette pour lire quelque page de mon livre du moment « Blak Monday Murder ». Très vite mes paupières se firent plus lourdes et mes yeux piquants. Je finissais donc mon chapitre avant de saluer mes camarades de chambre et finalement m'abandonner au sommeil.
Cette nuit sera en revanche bien moins reposante que ce que j'espérais … En effet peu de temps après mon endormissement je me retrouvais une fois encore à me promener sans mon enveloppe charnel. Une fois de plus ou une fois je ne suis vraiment plus à ça près aujourd'hui. Foutu pour foutu autant mettre à profit ce petit moment de voyeurisme indétectable. Je commençais par écouter discrètement ce que chuchotaient mes jeunes camarades, mais leur conversation me lassa bien vite tant il était banal et redondant. Je fis donc une petite excursion dehors histoire de voir d'autres paysages. Quelqu'un de mes camarades tentaient de faire le mur en espérant échapper au regard du surveillant qui veillait au grain depuis sa tour de guet.
Malheureusement je ne suis pas encore dans la capacité de me rapprocher du spectacle. En revanche, je peux toujours aller voir ce qui se passe dans les autres chambres. Je suis bien obligé d'admettre que plus ça va plus je développe un certain gout pour le voyeurisme ? Mais suis-je vraiment à blâmer ? Après tout, regarder les autres, c'est bien la seule chose que je suis capable de faire dans mon état actuel.
Quoi qu'il en soit je décidais de jeter mon dévolu sur l'étage supérieur jusqu'à ce que je ressente une étrange sensation. C'est assez difficile à décrire puisque c'est la première que j'y suis confronté. C'était comme un appel. Une irrésistible envie d'aller dans la pièce d'à côté, une attraction similaire à celle d'un papillon de nuit attiré par la lumière d'une lanterne.
Pourtant, plus je me rapprochais du mur plus je me sentais mal. Je pouvais ressentir un mélange de tristesse, de solitude et de peur. Une curieuse alchimie dont le résultat était étouffant, suffoquant, voir même oppressant. Comme lorsque que l'on traverse les bas quartiers d'une ville et qu'on se retrouve confronter à toute la misère et la déchéance du monde des hommes.
C'est étrange il y a comme une résistance lorsque je veux franchir le mur, l'académie serait-elle construite dans un matériau spécial ? Ça n'a aucun sens. Si c'était le cas j'aurais été confronté à cette résistance bien plus tôt. Malgré ça, le mur ne me barra pas la route bien longtemps. Malheureusement je n'ai pas eu le temps de m'en réjouir, car bien vite je retrouvais prise dans un courant, comme aspirée par quelque chose. Tout devenait flou autour de moi, le son comme les images jusqu'à finir dans le néant.
Dans un sursaut je me réveillais brusquement dans mon lit, haletante, comme si j'étais sortie d'un cauchemar. Il me fallut quelque instant pour retrouver mon calme et mon esprit avant de remarquer que quelque chose avait changé autour de moi. Je n'étais plus dans ma chambre, Mais dans une immensité apparemment infinie, blanche, immaculé dont l'uniformité n'était dérangée que par ma présence ainsi que mon lit … je me risquais aventurer un pied hors de ma couette à la recherche d'un sol palpable.
« Et ben vivement ce soir qu'on se couche ! »
Le soir, après les heures d'études et le dîner vint mon moment de liberté dont j'allais me faire une joie de profiter. En faisant ma toilette avant d'aller me glisser sous ma couette pour lire quelque page de mon livre du moment « Blak Monday Murder ». Très vite mes paupières se firent plus lourdes et mes yeux piquants. Je finissais donc mon chapitre avant de saluer mes camarades de chambre et finalement m'abandonner au sommeil.
Cette nuit sera en revanche bien moins reposante que ce que j'espérais … En effet peu de temps après mon endormissement je me retrouvais une fois encore à me promener sans mon enveloppe charnel. Une fois de plus ou une fois je ne suis vraiment plus à ça près aujourd'hui. Foutu pour foutu autant mettre à profit ce petit moment de voyeurisme indétectable. Je commençais par écouter discrètement ce que chuchotaient mes jeunes camarades, mais leur conversation me lassa bien vite tant il était banal et redondant. Je fis donc une petite excursion dehors histoire de voir d'autres paysages. Quelqu'un de mes camarades tentaient de faire le mur en espérant échapper au regard du surveillant qui veillait au grain depuis sa tour de guet.
Malheureusement je ne suis pas encore dans la capacité de me rapprocher du spectacle. En revanche, je peux toujours aller voir ce qui se passe dans les autres chambres. Je suis bien obligé d'admettre que plus ça va plus je développe un certain gout pour le voyeurisme ? Mais suis-je vraiment à blâmer ? Après tout, regarder les autres, c'est bien la seule chose que je suis capable de faire dans mon état actuel.
Quoi qu'il en soit je décidais de jeter mon dévolu sur l'étage supérieur jusqu'à ce que je ressente une étrange sensation. C'est assez difficile à décrire puisque c'est la première que j'y suis confronté. C'était comme un appel. Une irrésistible envie d'aller dans la pièce d'à côté, une attraction similaire à celle d'un papillon de nuit attiré par la lumière d'une lanterne.
Pourtant, plus je me rapprochais du mur plus je me sentais mal. Je pouvais ressentir un mélange de tristesse, de solitude et de peur. Une curieuse alchimie dont le résultat était étouffant, suffoquant, voir même oppressant. Comme lorsque que l'on traverse les bas quartiers d'une ville et qu'on se retrouve confronter à toute la misère et la déchéance du monde des hommes.
C'est étrange il y a comme une résistance lorsque je veux franchir le mur, l'académie serait-elle construite dans un matériau spécial ? Ça n'a aucun sens. Si c'était le cas j'aurais été confronté à cette résistance bien plus tôt. Malgré ça, le mur ne me barra pas la route bien longtemps. Malheureusement je n'ai pas eu le temps de m'en réjouir, car bien vite je retrouvais prise dans un courant, comme aspirée par quelque chose. Tout devenait flou autour de moi, le son comme les images jusqu'à finir dans le néant.
Dans un sursaut je me réveillais brusquement dans mon lit, haletante, comme si j'étais sortie d'un cauchemar. Il me fallut quelque instant pour retrouver mon calme et mon esprit avant de remarquer que quelque chose avait changé autour de moi. Je n'étais plus dans ma chambre, Mais dans une immensité apparemment infinie, blanche, immaculé dont l'uniformité n'était dérangée que par ma présence ainsi que mon lit … je me risquais aventurer un pied hors de ma couette à la recherche d'un sol palpable.
Re: [Mission] And I sat alone in bed till the morning
Mission
En cherchant un sol du pied, tu finis en effet par trouver quelque chose de palpable. Cependant, la sensation est bizarre au toucher, c'est comme une substance humide et froide, qui pourrait presque paraître glissante. D'un coup d'oeil tu remarques que tu sembles avoir posé ton pied sur une fine couche d'eau, pourtant en y plongeant ton regard, il te semble que l'eau semble être tellement profonde, celle-ci ne fait que te refléter mais cependant, elle te semble infinie. Tu as donc l'impression de marcher sur l'eau. Rien d'autre dans cette immensité délirante n'attire ton regard, juste l'onde de tes pieds sur l'eau qui se propage au loin, comme si ta présence avait perturbé ce calme plutôt angoissant. Tu recommences à ressentir cette tristesse et cette solitude au loin, comme une sorte d'appel à l'aide intérieur. Tu ne discernes aucun bruit, mais au fond de toi, tu sens que quelqu'un ici à besoin d'aide. |
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