[MISSION] The dark side of the moon.

Une belle journée s'annonce. Un jour de repos pour ma part et un soleil à l'horizon dans un ciel bleu avec peu de nuages, un temps qu'on se doit d'apprécier dans ce beau pays qu'est l'Angleterre. J'en profite donc pour après ma routine matinal, c'est à dire, sport, thé, douche pour me préparer et aller faire un tour en ville pour flâner et voir ce que les boutiques peuvent me réserver. J'ai pas vraiment pris le temps de me familiariser avec la ville depuis mon arrivé, donc il serait peut être temps de la faire. C'est donc avec un t-shirt blanc, un jean classique bleu et des chaussures de ville noir que je descende de chez moi pour commencer ma marche.

Après quelques bonnes minutes de marche sans vraiment grand chose de spécial arrivant, j'arrive dans les rues marchandes, c'est assez animé mais on peut quand même tranquillement circuler sans avoir à bousculer qui que ce soit. Je décide de m'arrêter à une boutique qui m'a directement attiré l’œil. Une boutique de thé, ouais ouais je sais, c'est cliché, mais j'y peux rien si j'ai du thé qui coule dans mes veines à la place du sang, on dit merci Papa et puis voilà. Il y a du choix et c'est assez sympathique, une bonne ambiance et un vendeur qui semble s'y connaitre et qui semble sympathique. Là tout de suite j'ai pas besoin d'en racheter, mais si le besoin est, je penserais à revenir ici. Cela fait donc déjà une trouvaille, et ça ne fait que commencer, du moins je l'espère.

En ressortant de la boutique, je peux voir passer devant moi 4 jeunes personnes avec le badge de l'académie passer devant moi. Ne connaissant pas du tout tous les élèves, je ne reconnais pas ces jeunes personnes et à mon avis elle ne me reconnaîtront pas si elles passent devant moi en coup de vent comme ici. Alors que cela n'aurait put être qu'une simple rencontre fortuite, je vois que ces jeunes gens sont accompagnés par quelques personne à l'allure douteuse. Toutefois on ne juge pas un livre à sa couverture, du moins c'est ce que j'aurais pu me dire si en les regardant un peu et avec mon expérience je n'avais pas pu deviner facilement des armes caché sous leurs vêtements. Je ne sais pas qui ils sont, mais mon intuition ne m'indique rien de bon. Comme ils semblent accompagner des élèves de l'académie, il est de mon devoir de veiller à ce qu'ils ne leur arrivent rien de grave.

Je décide de laisser alors quelques mètres avant de commencer à les prendre en filature. Ça sera pas me première filature et donc je sais comment m'y prendre, je vais rester attentif à leurs agissements ainsi qu'à leurs comportements. Après tout les élèves ne sont peut être pas en danger mais font peut être parti du danger...

La filature est donc en route, je me sers habilement de la foule pour ne pas me faire remarquer. A savoir une chose à ceux qui ont trop regardé de films d'action, c'est que dans la vrai vie, tu regardes pas toutes les deux secondes autour de toi pour savoir si tu es suivi où pas, donc tant que tu respectes la distance et que tu n'agis pas comme un putain d'agent secret à la 007, tu vas pas avoir à courir sans raison d'un coup car la ou les personnes que tu suis se mettent à courir car ils t'ont repéré.
J'observe donc les jeunes gens qui ne doivent pas tous autant qu'ils sont dépasser les 19 ans. Et je trouve ça bien jeune pour des personnes armées. Je sais pas dans quoi ils baignent ceux là, mais mon intuition me dit qu'il y a vraiment un truc pas jojo qui se trame. On est pas en Amérique ici, les gangs armés c'est pas le genre de truc que tu croises, encore moins dans les endroit bondés. Je peux aussi voir qu'ils semblent bien s'entendre, ou tout du moins qu'il ne règne aucune sorte de tension dans le groupe, ce qui me conforte dans l'idée que les élèves ne sont pas en danger. J'espère juste vraiment qu'ils ne se sont pas fourré dans un sale coup. Je vais continuer à observer tant qu'il faudra pour dénicher la moindre information avant de prendre une décision concrète.

A peine je pense à ça, que je peux les voir bifurquer dans une petite rue, le genre de rue entre deux immeubles, avec les poubelles, les échelles de secours et tout le bordel. J'en rigolerais presque tellement c'est cliché, mais bon, là c'est la vrai vie, et je ne peux me permettre de prendre la situation à la légère, peu importe si celle-ci est risible. Je me met donc à l'orée de la ruelle, prétextant un appel sur mon téléphone pour faire du surplace et observer ce qu'il se passe dans celle-ci. Je les vois déjà ceux qui aurait pu se cacher derrière l'immeuble en jetant des coups d’œil, ce qui aurait pu marcher dans un film, mais là les gens dans la rue, c'est pas des figurants, vous risquez juste de vous faire cramer comme un bleu à faire ça.
J'en profite également pour pré-rentrer le numéro des forces de l'ordre si besoin est, car même si j'interviens, je ne suis pas habilité à faire la loi.
Maintenant voyons voir, ce que les jeunes peuvent bien faire dans un endroit pareil...

Je regardais donc dans la ruelle avec mon téléphone à l'oreille quand je fini par voir qu'il n'y a absolument aucun trace des jeunes. Les echelles de secours sont encore en hauteur et puis même, ils n'aurait pas pu grimper aussi vite sans que je les vois. Il faut que j'observe, merci mon expérience qui m'aide dans ce genre de moment. Donc regardons, y a t'il des caméras, même espion... Je sors mon appareil photo sur mon téléphone. Voyais vous certaines caméras espions émettent une lueur magenta qui n'est visible qu'à travers un objectif de caméra, et si je commence à rentrer dans la rue, j'aimerais me déplacer dans des angles morts si la ruelle est surveillé.
Je sais que j'en fais trop, mais on parle de gamin avec des pouvoirs, et je ne sais pas jusqu'où ça peut aller avec des personnes avec des pouvoirs qui sont impliqué, je sais récemment avec ma rencontre avec Kenneth qu'il y a bien plus que je ne le sais réellement. Restons sur nos gardes.

Après cette vérification faite, je rentre dans la ruelle et regarde toute trace qu'ils ont pu laisser, et fini par tomber sur des traces de pas laissées par leurs chaussures lorsqu'ils ont marché dans ce qui semble être des flaques d'eau. Les traces de pas s'arrête net face au mur qui fait l'impasse dans la ruelle. Bon on va procéder par étape, soit il y a une trappe au quel cas il doit y avoir un mécanisme à actionner. Je regarde donc bien autour et dans la ruelle voir si il y a un élément qui se démarque, si rien de tout ça ne fonctionne, on va voir si le mur est vraiment... un mur. Oui je sais ça parait con, mais bon, peut on vraiment se fier à nos yeux face à des personnes qui peuvent faire on ne sait quoi avec leurs pouvoirs? Je prend donc mon téléphone en main, pense à désactiver le flash et essaye de passer ma main à travers le mur, si ça fonctionne, je prend une photo et ressors ma main pour voir la photo. Si cela ne fonctionne pas, on va passer à l'autre étape, la hauteur. Voir si on peut passer par dessus le mur, sa hauteur etc... après tout peut être ont ils sauté ou je ne sais quoi encore.

Si une des choses fonctionnent, je ferais ce qu'il faut en conséquences, je ne peux pas partir maintenant sans savoir le comment du pourquoi, il me faut quelque chose réel avant de potentiellement rebrousser chemin pour aller chercher de l'aide. J'espère juste qu'ils n'ont pas fait ça car ils ont sentis ma présence et essaye de me semer.

Bon, en faisant comme je l'avais décris, je peux donc découvrir l'entré d'une sorte de base secrète. Genre dans quoi j'ai bien pu me fourrer moi... dixit le gars qui a fait des missions secrète pour la couronne. Je peux donc voir mais surtout sentir que le mur que j'ai en fasse de moi n'est que l'oeuvre d'un faussaire particulièrement doué, impossible de se douter de quoi que ce soit à l’œil nu, et si les jeunes n'avaient pas laissé des traces, j'aurais tout simplement était fasse à une impasse. Si le faussaire arrivait à faire en sorte de rendre son oeuvre solide, ça serait parfait. Dommage qu'en touchant on se rend compte que ce n'est qu'une feuille.
Bon... je ne peux toujours pas me permettre d'appeler la police ou qui que ce soit pour le moment, on a juste une entrée suspecte et il me faut plus de détail pour savoir, surtout que si c'est une histoire louche qui implique des élèves de l'académie, ça risque de mettre toute l'académie en péril si ça devient publique. On va tenter de régler ça en silence pour le moment, on verra si ça devient trop compliqué plus tard.

Je passe donc le "rideau" et tombe nez à nez avec... un escalier. Donc on est vraiment dans un délire de base souterraine, ça me rappellerais presque ma mission au Ghana, mais c'est top secret, donc chuuuut. Je descend donc les escaliers à pas de chat et tombe sur un très, voir trop long couloir. J'ai dû finir dans le Tardis avec ces conneries. Un peu d'humour pour détendre l’atmosphère pesante. J'avance, encore et encore et encore. C'est vraiment bien trop long, surtout que je marche à une allure lente pour couvrir le son de mes pas. C'est alors que je peux enfin apercevoir une porte assez grande et visiblement blindée. Par contre, je peux également voir deux hommes armée de fusil mitrailleur type famas, vous savez, le genre d'arme que possède l'armée française. Et si je peux les voir, dans un couloir pareille, ils peuvent me voir aussi. Merde.

"Qui êtes-vous ? Comment avez-vous trouvé cet endroit ?"

Bon vu que je suis entrain de me faire braquer par deux armes, on va pas jouer au con... On lève les bras, prend son meilleur jeu d'acteur, prend un air apeuré et innocent et il est temps de jouer de la flûte.

J..Je suis désolé, j'ai vu des jeunes rentré et-et je me suis d-dis que c'était une boite de nuit underground ou un truc dans le genre. Je v-voulais une dose de sensation, vous savez, le genre de truc qui t'envois faire un vol plané chez les licornes... Mais j'ai rien vu hein! Je repars et on dit que je vous ai jamais vu!

Il va falloir faire vite, précis et efficace. Heureusement que je m’entraîne tout les jours, je devrais pas être rouillé, loin de là. Les deux hommes se rapprochent alors de moi arme en avant pointé sur ma poitrine. Ils sont pas là pour rigoler les frères Bogdanov.

"Tourne toi! Garde les mains en l'air! Et à genoux!"

On va exécuter la moitié des ordres tout en continuant à donner l'impression que je me pisse littéralement dessus. Je garde donc les mains en l'air et me retourne, maintenant je ne les vois plus, je ferme les yeux et concentre toute mon attention sur mon ouïe. Je peux les entendre s'approcher, les deux... parfait. L'un reste un mètre derrière l'autre au vu du son, peut être un peu plus à cause de l'écho dans un tel endroit. Je peux sentir l'arme du premier de file commencer à me toucher le dos... Encore un peu...

"J'ai dis à gen-!"

Maintenant! J'ouvre donc les yeux, active mon pouvoir, vitesse maximale, détourne l'arme du premier avec mon dos et lui met un coup dans sa tempe droite avec ma main gauche et un coup de coude droit dans le plexus avec assez de vitesse pour l'allonger pour les 30 prochaines minutes. En profitant du corps du premier, de ma vitesse, et de la petite distance qui me sépare du deuxième, je lui fonce dessus et appuis sur la touche pour enlever le chargeur et enlève la douille dans le barillet avant de venir lui écraser la glotte avec une vitesse plus réduite, on va pas faire de mort et surtout je veux quand même que le son puisse passer, j'ai des questions. Je fini en lui attrapant le bras droit et vient lui faire une clef de bras tout en le mettant à genoux en mettant un coup de pied à l'intérieur de son genoux. Pour tout ce qui est hors coup, c'était de la vitesse maximal, dés que j'ai mis des coups, je n'ai pas dépassé les 100km/h.
Donc, tout en continuant la clef de bras, j'approche ma oreille de sa tête, car il va pas pouvoir parler bien fort, et c'est ce que je veux.

Maintenant tu vas me dire ce qu'il se passe ici, ou tu vas dire au revoir à chacun de tes os un par un.