1FR aka le suprême aqua [ft. Myo’ et Isa + Richie]

Cher journal. Hier je suis arrivé à l’établissement machin, l’école de x-mens. Jusqu’à maintenant tout va bien; je n’ai croisé personne de trop relou ou portant des crocs (bien que les deux aille souvent de paire). Je n’ai pas recroisé l’empereur du swag qui m’a emmené ici mais je ne désespère pas. Tel l’andouillette de la foire à la saucisse, tout vient à point à qui sait attendre... Il se montrera tôt ou tard. Il m’a certifié travailler là de toutes manières!
Pour ne pas procrastiner dès mon arrivée j’ai investi ma chambre, désignée 1FR. L’intérieur et sobre avec pas masse de trucs qui dépasse encore, et je fais donc semblant d’être rangée (bien que ce soit l’armaggedon dans mon placard, certe). La pièce semble néanmoins déjà habitée; y’a moult fringues planqués discretos sous le lit d’en face.
Bon aller cher journal j’ai autre chose à faire maintenant.

J’arrache la putain de page merdique que je viens d’écrire, me demandant comment l’idée même de vouloir commencer un journal à la con à pu me séduire. Je sors mon briquet et me penche à la fenêtre, la refermant presque sur moi et passant le rideau par dessus mes épaules: ainsi protégée de l’alarme incendie au plafond, j’embrase la feuille qui marquait le début de mon journal il y a encore cinq secondes. J’admire les flammes un instant au-dessus de la coure. Il y a pas mal de monde juste en bas, ce doit être la fin de la journée d’étude à cette heure-ci. Je me contrefout bien que certains me surprennent du regard en dessous, personne ne me connaît! Ma main libre file vers le fond de ma poche pour aller chercher ce qui ressemblait autrefois à un join roulé il y a de ça plusieurs jours. Le truc est à peine fumable mais tant pis je m’en tape grave. J’allume le calumet de la paix sur le reste de feuille qui crame encore et balance le bout de papier qui n’en finit plus de se calciner, avant de déposer ce même oinj sur le bord de la fenêtre. Je retourne dans la chambre, claque bien la porte même si j’aurais préféré avoir les clefs, et fouille dans le bordel qui me sert de placard. J’en sort un sac en plastique que je passe direct sur l’alarme incendie au plafond, m’obligeant à déplacer mon bureau pour l’occasion... putain c’est bien la peine de savoir s’agrandir.
Une fois le sac plus serré que la ceinture de ta daronne, je vais récupérer mon oinj en prenant soin de refermer la fenêtre derrière moi, glisse une chaise sous le bureau et reste installée au centre de la pièce. Je me balance grave de me faire virer de ce bahut dans tout les cas, alors autant se mettre bien.
Les pieds sur le pupitre, les mains derrière la nuque et la tête dans les nuages, j’entreprends de me lancer dans une méditation du genre transcendantal en écoutant Pixies sur mon téléphone. Le son est pourrit mais je connais si bien la chanson que je m’en tape.
Ni luxe, ni calme, ni volupté.
J’adore.

Bon, c'était pas tout ça, mais putain c'que ça avait été chiant de se taper la visite de Kadic là. J'étais enfin sortie visiter l'bail après des jours dans l'noir en string à traîner sur Twitter. Et j'étais revenue mitigée de ma balade à Care-A-Lot : j'veux dire, le bâtiment ressemblait bêtement à un bail victorien, ce qui veut dire à mon sens que c'était sûrement un manoir récemment rénové, surtout que l'intérieur semblait beaucoup plus moderne. Bien que j'aie un faible avéré pour l'architecture Haussmannienne, bien évidemment, cela ne m'empêchait pas d'apprécier le swag conséquent du château, je restais une FEMME DE GOÛT, comme tout le monde le savait ici.

Arrivant devant ma chambre avec nonchalance et volupté, les yeux défoncés à cause de ma nuit blanche (j'avais pas encore tout à fait l'habitude du SOMMEIL), j'prenais dans la poche de mon futal noir mes clés pour ouvrir cette porte, avant de m'interrompre net. Pour deux raisons. Déjà, j'entendais Pixies. Qui dit Pixies, dit musique de vrai bg. Et d'ailleurs, la senteur délicate d'un bon vieux oinj s'faisait sentir de derrière la puerta. Putain, si quelqu'un avait touché à mon stock j'allais déphaser des daronnes, concrètement c'était de la beuh tellement qualitative que ton gros père aurait compris la théorie des univers parallèles du premier coup.

Ouvrant donc la porte tel Pablo Emilio Escobar Gaviria, je tombai sur une p'tite blonde en train de fumer un bon gros zdeh bien confortablement installée sur le bureau qu'elle avait déplacé au centre de la pièce. Bon, ça semblait être ma nouvelle copine, vu qu'elle avait eu les clés pour ouvrir et que ses affaires étaient installées un peu partout. Remontant les yeux jusqu'à l'alarme incendie, j'aperçus le bon sac plastique, le vrai, serré autour du détecteur. Putain elle connaissait la hess c'était bon ça. En observant de plus près c'qu'elle fumait, ça s'voyait aisément que c'était pas la mienne. La sienne c'était de la paillasse, bordel j'en avais mal pour elle. Fermant la porte derrière moi, j'me dirigeai sans un mot vers mon lit pour en sortir mon gros paquet sa mère, sortant des feuilles que j'avais acheté y'avait un moment sur lesquelles y'avait quoi ? Des morceaux de la Bible. J'adorais embrasser ma religion après tout, toi-même tu sais que j'recevais l'ostie avec un plaisir inégalable.

Evidemment, je vins dégager ses gros ieps pour en rouler un bon, un thicc, un 3 feuilles, ayant effrité bien entendu l'herbe avant avec douceur après l'avoir broyée, me prenant pour Cyril Lignac avec une putain de délicatesse, et rajouté un filtre avant, histoire que le produit fini soit mashallah. Le pire par ailleurs c'était que j'avais du beurre de Marrakesh dans ma valise, un délire, histoire de faire la cuisine pour mes profs adorés. Une fois que tout mon cinéma fut fini, j'allai ranger tout mon barda histoire de pas tout m'faire chourer si quelqu'un arrivait en sentant le doux parfum de la tbesla. J'avais déjà tout préparé dans un petit sac avant de venir, coupé le bordel et tout bien rangé dans des tupperwares, au moins vous seriez au courant si j'préparais un bentô pour sempai.

Lui tendant le oinj avec un plaisir non dissimulé, tirant une chaise sur le sol avec classe, j'ricanai avant de sortir mon briquet pour l'allumer.

"J'imagine que t'es ma coloc'. J'avais peur de tomber sur une p'tite conne qui m'dirait que la beuh c'est mal.
La vérité que j'suis contente de t'voir, mais tiens azy prends celui là, il est meilleur, et en plus j'ai 19 ans aujourd'hui faut fêter ça comme il se doit, pas vrai ? J'suis Isaïah. Ca s'dit Iza, pas Issa ou j'n'sais quelle bêtise encore. Tire bien dessus, t'inquiète, c'est la maison qui offre.

C'était trop le feu en fait, elle avait l'air trop cool. Au moins j'étais pas tombée sur une petite Léa qui m'sortirait des grands "nan mais la drogue c'est mal, la cigarette et l'alcool c'est haram..." TA DARONNE BOIT L'EAU DES PÂTES LEA. Sale pute va.

Disclaimer:

N’étant pas particulièrement timide et un peu plus aventurière que je ne le laisse paraître, je ne me suis pas vraiment méfiée mais j’aurais peut-être dû. Et j’dis pas ça car quelqu’un vient clairement de passer une clef dans la serrure, nan nan... J’dévisage la nouvelle tête qui entre sans vraiment y croire, en mode chuis pas du tout surprise, mon bedo au bord des lèvres.
Elle entre au calme tout sourire... bon j’saisie pas vraiment l’instant mais j’suis happy alors ça va, mais quand même chelou quoi. Elle referme derrière elle et visiblement l’zdeh la gêne pas ce qui est appréciable et apprécié, le bureau complètement décalé aussi ne semble pas être un trop grand trauma. Pas le genre de meuf qui pète un câble quand c’est le bordel donc, nickel. Je commence même à bien l’aimer, là, en train de chercher un truc dans son lit sans faire chier.
Des feuilles? Wah ok c’est la journée internationale du oinj je vois ok j’avais pas capté. Elle me dégage mes vieux ieps pourtant si bien posés mais c’est instantanément pardonné car elle commence alors à en rouler un long sur le bureau ainsi dégagé.

J'imagine que t'es ma coloc'. J'avais peur de tomber sur une p'tite conne qui m'dirait que la beuh c'est mal.
La vérité que j'suis contente de t'voir, mais tiens azy prends celui là, il est meilleur, et en plus j'ai 19 ans aujourd'hui faut fêter ça comme il se doit, pas vrai ? J'suis Isaïah. Ca s'dit Iza, pas Issa ou j'n'sais quelle bêtise encore. Tire bien dessus, t'inquiète, c'est la maison qui offre.

En vrai mon oinj touchait limite à sa fin après une taf le truc était infumable mais j’avais rien d’autre sous la main, donc j’acceptais carrément qu’elle me foute son bédo dans la bouche. Elle alluma le saint cierge de pasteur pétard comme l’aurais fait un gentleman british dans une soirée à l’ambassade, en basculant le poignet vers l’avant avec un certain snobisme classe trahissant une habitude certaine. Je tirais ma taf avec plaisir avant d’entamer la discussion, car rappelez-vous je ne suis pas une grande bavarde... enfin disons que j’apprécie l’absence de paroles quoi.
...
Rah putain mais c’est bon! J’ai jamais fumé que des trucs de seconde zone, alors certe n’importe quelle weed un peu quali aura l’air ouf mais là c’est carrément dément son truc!
Je recrache pendant une longue minute la tête en arrière avant de revenir devant la Philippe Echtebaiz de la pièce.

Ma soeur si le paradis existe faut croire que tu leur a piqué la pelouse. Moi c’est Tomie Kidd, j’pense qu’on va vite devenir potes. Et accessoirement oui, j’suis visiblement ta coloc. Ou ton cadeau d’anniv, je n’sais pas.

Bon, de "potes" je ne connaissais que la définition mais j’ai le sentiment qu’elle saura m’instruire sur le sujet. Cette rencontre et le thc aidant, j’ai envie de me délier un peu la langue. Je lui retends le oinj pour retourner la politesse tout en entamant la discussion:

J’ai pas croisé masse de monde jusqu’à aujourd’hui je t’avoue, tu sors d’où toi?... T’es une... enfin comme le reste là, t’as une sorte de pouvoir mental qui invoque marie-jeanne, c’est ça? Et si t’as vraiment 19 ans là, ça te dis pas qu’on sorte? Je sais pas comment ça marche ici... déso je suis peut-être un peu intrusive...

Je fis mine de faire des invocations à demi-vaudou et à demi-naruto pour lui faire comprendre mon ignorance totale sur le sujet. Le premier gars que j’ai rencontré avec une "particularité" comme la mienne c’était y’a à peine deux jours...
La pièce se remplissait d’une délicieuse odeur que seul les initiés savent savourer, d’épaisses volutes brunes quasi-opaque prenant tout l’espace de la pièce. C’était pas le moment de retirer le sac sur l’alarme, car la frontière entre la petite fumette de 17h30 et l’aqua bien gras était de plus en plus fine.

Rah ouaiiiis, ça se voyait elle avait kiffé ma beuh luxueuse là. En fait, elle sortait pas de nulle part : le nouveau baron de la drogue colombien, c'était un gars de 22 ans, avec la capacité de produire tout ce qui touchait plus ou moins à de la drogue. Il pissait du Chandon-Moët ce fils de pute. Pour cela qu'elle était ultra quali'. Pour cela également que je me faisais un plaisir sans nom de pouvoir dire que j'fournissais une super bonne tbesla, parce que j'avais une source de folie.

"Ma soeur si le paradis existe faut croire que tu leur a piqué la pelouse. Moi c’est Tomie Kidd, j’pense qu’on va vite devenir potes. Et accessoirement oui, j’suis visiblement ta coloc. Ou ton cadeau d’anniv, je n’sais pas."

Gros, c'était si visible qu'elle appréciait ma moquette divine. Je lui avais filé le tapis de Dieu à fumer en même temps. Et de suite, elle avait abandonné la cigarette pimp dont elle recrachait la fumée y'a même pas quelques instants. J'appréciais le cadeau divin, là, vu la coloc' que j'allais avoir ça se présentait hyper bien on allait bien s'amuser, même son accent scottish était fun à entendre et rendait le tout hyper marrant, qui pouvait concourir avec notre swag franchement ? On était trop fraîches.

Prenant le oinj qu'elle me tendait avec grand plaisir, j'tirais doucement, laissant le papier passer sur mes lèvres humides avant de bien recracher, laissant le parfum amer de la plante entrer dans mes poumons, détruire mon organisme, je kiffais ça, c'était vraiment le pied. On partait sur un truc hyper funky, alors que la drogue #danger #rebelle contre le système s'faisait doucement une place dans mon organisme, petit à petit, avec un plaisir inégalé, j'me permettais même de mettre mes ieps sur la table près des siens pour profiter un peu du confort de notre pupitre, dans le bordel de la chambre, avec des draps défaits, des strings sur le sol, un vieux joint sur le bureau et évidemment l'esprit de la CHUTE LIBRE qui nous bénissait. Lui refilant le joint, j'me relevai pour ranger mes sous-vêtements et une vieille bouteille vide plus ou moins d'une manière dite efficace, enfin ça c'est que je croyais en vrai le rangement était dégueulasse mais je referais ça quand j'serais moins occupée.

"J’ai pas croisé masse de monde jusqu’à aujourd’hui je t’avoue, tu sors d’où toi?... T’es une... enfin comme le reste là, t’as une sorte de pouvoir mental qui invoque marie-jeanne, c’est ça? Et si t’as vraiment 19 ans là, ça te dis pas qu’on sorte? Je sais pas comment ça marche ici... déso je suis peut-être un peu intrusive..."

Me retournant vers elle tout en ouvrant les fenêtres, laissant la fumée s'échapper par appel d'air, sans aucune peur des possibles gens qui pourraient venir. Au pire, on leur proposerait de tirer aussi, fallait savoir chill hein. La vie c'était un concept trop con pour pas prendre de plaisir, on était ici pour un good time pas pour un long time.

"Ouais, j'suis aussi une protagoniste, tu peux le voir à la couleur de mes tifs. J'sors des US, de l'armée c'est tout un délire j'te jure j'préfère clairement être ici. Et nan, cette beuh elle sort d'un pote de l'armée justement. Moi mon pouvoir c'est la création de bordel, ça s'appelle la puterie et le Kéréakaos. Et oui, on sort sur la pelouse si tu veux, par cette putain de fenêtre, pour fumer en extérieur, y'a aucun souci. Et pour finir, non, t'es pas intrusive, j'suis contente que ça soit toi plutôt qu'une saloperie de good girl, j'ai assez donné dans la catégorie meuf chiante par ailleurs, il m'fallait quelqu'un capable d'apprécier la bonne la pure la fraîche, pas un truc de iencli."

La fumée s'échappait donc, réduisant nos chances de se faire vulgairement trahir par le sac plastique à la con. Il était tard, donc fallait vraiment venir chercher la merde pour nous surprendre, et moi j'étais chaud me battre y'avait aucun souci. Une bataille, quoi de mieux pour souder un dortoir ? De toute façon on serait une équipe de 5 à la fin dans ce bourbier de chambre, on était même pas encore sorties d'affaires Tomie et wam.

18h01: L'alarme de mon téléphone sonne. J'avais encore les yeux fermés quand j'essayais d'appuyer sur le bonne endroit de mon pavé tactile pour stopper la sonnerie. J'ai baillé pendant au moins 1 minutes avant d'ouvrir difficilement les yeux. J'me suis encore endormi à une heure pas possible, j'ai zoné dans le parc de l'école jusqu'à peut être 3 ou 4h du matin avant d'me tirer en ville retourner le petit corps d'une brune ténébreuse que j'avais serré il y deux ou trois semaines en boite de nuit. Elle avait un petit appart pas très loin de l'école dans une petite résidence et j'avais fini par prendre l'habitude d'aller lui rendre visite deux ou trois fois par semaines quand j'avais pas la flemme après mon service de nuit. Elle m'aimait bien j'crois, la folle me disait qu'elle attendait tout les soirs que j'la texte pour savoir si il y avait une p'tite place dans son lit..

J'étais rentré dans ma piaule vers 8h00 du zbah ou quelque chose dans le genre. J'ai juste eu le temps d'me dessaper avant d'm'écrouler sur mon pieu jusqu'à là, la. J'ai phasé sur mon tel pendant une dizaine de minute avant d'me lever à la salle de bain pour m'préparer à une nouvelle journée de taf, enfin ouais une soirée s'cuzi. J'me regarda vite fais dans le miroir de l'armoire avant d'prendre mon pull noir poser sur celle ci et d'me tirer sans fermer la porte à clef. Il y avait mon blaz taguer dessus, c'était ça la sécurité que j'avais foutu.

J'avançais nonchalamment dans les couloirs, un mine fatigué. On aurait cru que j'étais dans les vapes alors qu'en fait non, j'étais très bien conscient de ce qui se passait autour de moi. J'avais sans doute l'air insouciant mais si un gamin s'amusait à foutre le bordel je l'aurais très vite remarquer. Continuant de m'enfoncer dans l'académie, je progressa jusqu'à arriver dans la cage d'escalier qui menait au toit. Deux petits étaient poser sur les marches entrain de découvrir ce qu'était les joies de l'alcool. J'crois que je les avais surpris, l'un des deux écarquilla les yeux tellement en grand que j'ai cru qu'il allait caner sur place. J'étouffa un rire en regardant ces deux gosses tenter de caché l'arme du crime derrière eux.

« Allez, donne moi ça et cassez-vous. » leur lançais-je en souriant inconsciemment.

Le plus courageux d'entre les deux me tendit la bouteille avec un peu d'hésitation avant qu'ils ne dévalent les escaliers sans dire un mot. J'suis pas un fils de j'vous rappel, c'est la découverte à cet âge la et puis ils font rien de méchant en soit. Alors je tolère mais j'suis obligé de leur confisquer leur bail.. Pour ne pas que ça traîne dans les couleurs de l'école bien suuur.. En vrai j'vais même devoir taper ça pour effacer les traces, si j'ramène une teil dans les objets confisqués mais pas d'élèves avec ça va paraître trop louche. Ça m'arrangeais peut être j'avoue j'avoue..

J'entrais sur les toits, m'appuyant sur une rambarde à ses bords pour avoir une belle vue sur ce qui entoure le bâtiment de l'académie. J'buvais au goulot en scrutant l'horizon, j'voyais un petit groupe autour d'un pique-nique dans le parc en tournant la tête à droite, puis un couple qui se disait au revoir en bas du bâtiments de leur dortoir en tournant la tête à gauche. En remontant ce même bâtiment je remarqua une tipa ouvrir la fenêtre, de ce qui semblait être sa chambre, en grand. Une épaisse fumée s'échappa derrière elle.. Sans y penser 2 secondes je compris ce que cela signifiait. Elle fumait.. Un immense soupire sorti de ma bouche, une flemme intergalactique me traversa la corps quand je me rendis compte de tout le chemin que j'allais devoir parcourir pour aller confirmer mes pensées.

Je plaça une nouvelle fois le goulot du Whisky sur mes lèvres, laissant 2 ou 3 gorgées tomber à la suite cette fois ci. Un bon rot s'en suivit et une sacré grimace accentua le tout. Je laissa la bouteille fermé sur le toit avant d'entreprendre le périple, rapidement d'un air très énervé.

Arriver devant ce qui était surement la porte d'entré de sa chambre au vu de l'odeur qui en provenait. C'est vrai que ça sentait plutôt bon, ce qui me fit hésiter un instant avant de frapper brutalement deux trois fois du poing sur l'antre de Miley Cyrus. Manquant sans doute de patience j'attendis seulement 5 secondes avant d'ouvrir violemment la porte et me prendre une monumental claque de beuh en pleine face. Je plissa les yeux légèrement avant de secouer la tête. Cette agréable onde de choc me détendit et m'empêcha de parler pendant un instant. Je scrutais l'état de la chambre au même moment, me rendant compte en plus de ça, qu'une des deux coupables étaient Tomie.. Vraiment à l'opposer de l'idée que j'm'étais fait d'elle. J'étais peut être un peu bizarre à ce moment la, j'venais de me rendre compte de pourquoi c'était moi qu'ils avaient envoyé pour la rapatrier ici..

« Mais bordel de merde... » en claquant violemment la porte derrière moi. « ...qu'est ce j'vais faire de toi ! » m'exclamais-je en lançant un regard glaciale à Tomie.

Spoiler:

Fuck fuck fuck je sais pas moi, ne pas me renvoyer? Finalement j'aime bien ici j'veux bien rester pitié Mr Myo vous êtes si beau malin sympa me tapez pas Isaïah est si belle cool sympa la charcutez pas pitié Mr Myo!...
...Enfin ça c'est ce que j'aurais dis si j'étais pas devenu un nouveau genre de super-héroïne entre-temps: Wonder Frakass la déchirée, qui aide les orphelins et les opprimés gros joints et les roulés!

J'vEuX resTER là pté MonSieur Myau zÊtes si bô mlin Smpa tapez vou Zaya CoOL cHrcutez ptié Mr mo'!...

J'étais littéralement en sueur après avoir sortie cette phrase d’anthologie qui m'aura définitivement classé chez les déchets non-recyclables dans son classement mental. Le pire c'est que c'était pas fini, car devinez qui toque à la porte alors que je savoure le paroxysme de ma honte?

Ouvrez immédiatement où vous aurez affaire au directeur pour tapage nocturne et consommation de produits stupéfiants dans l’enceinte de l’établissement !

Mdr j'suis là pour faire de la prévention du coup j'imagine que fumer la beuh c'est pas bien ? Enfin j'sais pas honnêtement ça m'montait un peu au cerveau, là, l'alcool que j'avais pris avant et puis l'euphorie de voir ma compagne trop swag m'avait fait zapper les coups de poing sur la puerta qui, si vous vouliez mon putain d'humble avis (bien sûr que vous le voulez vous êtes en train de lire ce RP bande de sales fous) était pas assez pimp à mon goût.

En tout cas vu qu'un gars aux cheveux rouges, comme genre 90% des gens à pouvoir, était rentré dans la chambre quand j'avais ouvert la fenêtre, tout ça avec des gros sourcils froncés comme aç et l'air totalement zehef, j'pense qu'on allait clairement s'faire chourer le oinj. Comme quoi j'ai eu raison de cacher tout mon matos avant d'ouvrir, du pur talent. Bon déjà il s'était pris une grosse claque par l'esprit de Marie-Jeanne ça se voyait il avait pris la senteur de l'HERBE en plein dans la gueule. Et en plus ça avait eu comme effet d'le faire taire, mais que veut le peuple franchement ? QUE DEMANDE LA FRANCE ?

Bon clairement par contre c'était la hess là, y'avait des sous-vêtements sur le sol et on avait désodorisé le truc à la beuh, sans compter ma p'tite bouteille de Jack, plus efficace que le lait bio au miel de Provence pour dormir. Mais j'me rendais clairement compte, alors que la fumée s'en allait, que non seulement c'était la hess, mais qu'en plus c'était pas pour moi le pire mais pour Tomie qui allait se faire hadoken tous ses ancêtres vu comment le boug fronçait les bus qui lui servaient de sourcils.

"Mais bordel de merde..." il claqua la porte, d'ailleurs RT si c'est triste "...qu'est ce j'vais faire de toi !"

Oh gros respire on dirait elle a méfu les cendres de la mère à Jackie Chan là, c'est juste de la beuh gros faut déstresser dans la vie franchement tire une taffe c'est l'mieux à faire pour toi mon p'tit pote. J'savais pas c'que tu voulais en faire mais y'a un truc qui est clair c'est qu'elle allait FUMER SA VIE ici on est pas des pd, FUMER TISER BAISER c'était une chanson de MZ et aussi le nouveau slogan de notre gang la vérité.

Et d'ailleurs, Tomie, qui avait unlock les codes de triche de l'univers, était complètement pétée sa mère c'était tellement marrant à regarder, franchement c'était si beau j'en pleurais ses pupilles elles affichaient plus aucune vie c'était BIDONNANT, HAHA.

"J'vEuX resTER là pté MonSieur Myau zÊtes si bô mlin Smpa tapez vou Zaya CoOL cHrcutez ptié Mr mo'!..."

J'suis morte elle avait clairement déserté le navire, son cul était paré au décollage concrètement ça se voyait qu'elle avait fumé toute sa vie j'en pleurais de rire ça voulait absolument rien dire putain d'merde, quelle bgette ultime cette compagnonne de chambre EPOUSE MOI TOMIE PUTAIN. Par contre ça retoquait à la porte, on dirait c'est celle des gens ? Me tournant vers ce qui semblait être un surveillant vu qu'elle l'avait appelé monsieur #respect #nouvelle génération, j'respirai un bon coup, moi j'pouvais pas être renvoyée sans l'accord de Sanders au préalable mais elle si du coup j'étais tellement funky et swag que dans mon altruisme exceptionnel j'allais prendre toute la responsabilité. Nique sa mère.

"Eh m'sieur la vérité fronce pas tes sourcils d'la sorte ça va t'faire des rides, viens fumer un coup avec nous c'est de la beuh d'une qualité sans nom franchement ça serait triste de pas en profiter hein ? HEIN M'SIEUR ?"

Franchement là tout dépendait de s'il était bro ou pas bro, mais du coup j'me dirigeai vers la puerta avant de freeze du cul en entendant ce message d'intérêt général :

"Ouvrez immédiatement où vous aurez affaire au directeur pour tapage nocturne et consommation de produits stupéfiants dans l’enceinte de l’établissement !"

Oh jpp c'était Tsuki ou DAESH là ? Nique sa mère j'étais en sueur intérieure mais j'appliquai ma POKER FACE avant de faire une volteface en ouvrant la porte, prenant un air pas du tout contrit parce que bats les couilles de l'autorité #rebelle et en plus j'en avais clairement rien à foutre de mon devenir ici. Et en plus c'était pour tomber sur un roux ? Bon au moins il avait l'air d'avoir notre âge, c'était cool mais du coup s'il voulait méfu c'était la bonne porte juste avant que l'autre gars aux cheveux rouges comme mes règles vienne ouvrir, du coup j'me contentai de lui pointer du doigt ce vendu de pion.

"Devant l'autorité tu fuiras mon p'tit pote, donc cours pour ta mère. A moins qu'il accepte de tiser avec nous, ça c'est lui qui choisit."